Méditation

La tempête au milieu de la mer est forte, puisque les vagues couvrent la barque et Jésus dort. Ce n’est pas un abandon de poste ou de responsabilité, mais Jésus était sûrement l’homme le plus paisible et le moins inquiet que la terre aie porté. Mais de quoi donc Jésus pouvait avoir peur  ? Je pense à ses pleurs et même son angoisse dans le jardin de Gethsémané (Marc 14.33). Pour Jésus, c’était de vivre quelque chose de complètement étranger, porter le péché du monde et être séparé de son père. C’était un saut dans le vide avec toutes les inconnues et insécurités de cet acte contre nature. Mais au milieu d’une tempête très puissante et risquant d’engloutir l’équipage, Jésus n’a pas peur. Jésus connaît l’autorité que Dieu lui a donnée pour dominer sur les éléments naturels et même sur la mort. Jésus connaît parfaitement son identité. Il est Fils de Dieu, créateur des éléments climatiques. Jésus a bien sûr la foi parfaite puisqu’il connaît parfaitement le père. La peur c’est le contraire de la foi et pour Jésus comme pour nous, la peur peut venir lorsque notre relation avec  le Seigneur n’est plus assurée. Notre assurance, notre foi ne peuvent être qu’à l’exemple de Jésus, complètement dépendantes de notre relation avec Lui. «  Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, en vue d’un secours opportun.» (Hébreux 4.16)