Méditation

Lorsque la lumière - Jésus-Christ est la lumière qui en venant dans ce monde éclaire tout homme - a illuminé nos ténèbres, nous avons vu, réalisé, compris, que nous étions perdus, qu’Il nous rachetait de la vaine manière de vivre que nous avions hérité de nos pères et nous avons trouvé refuge dans cette espérance que nous passerions l’éternité dans la présence de Dieu. Dès lors, Dieu a commencé à nous préparer, nous transformer, nous purifier afin que nous soyons prêts, purs et saints, lorsqu’il viendra nous chercher. Ainsi toutes sortes de circonstances surviennent, parfois comme des flots qui peuvent nous submerger, au point que comme plusieurs qui nous ont précédé dans la foi, le doute et la crainte viennent, le désespoir même s’approche. Mais, comme dans un sursaut, le cri jaillit qui nous rétablit et nous reconnecte ; il en fut ainsi pour David :« Maintenant, Seigneur, que puis-je espérer ? En toi est mon espérance. » (ps 39 v 8) ; et encore pour Jérémie :« Tu m'as enlevé la paix; Je ne connais plus le bonheur. Et j'ai dit : Ma force est perdue, Je n'ai plus d'espérance en l'Eternel ! …. L'Eternel est mon partage, dit mon âme; C'est pourquoi je veux espérer en lui. L'Eternel a de la bonté pour qui espère en lui, ….. Il mettra sa bouche dans la poussière, Sans perdre toute espérance (lamentations ch 3). Ainsi après avoir « saisi » l’espérance qui nous était proposée » (heb 6 v 18) nous sommes invités à la « posséder ». Paul nous rappelle comment nous possèderons et garderons cette espérance : c’est en nous nourrissant de tout ce qui a été écrit d’avance, qui nous fortifiera, nous donnera de patienter et d’être consolé tout au long de notre pèlerinage terrestre. C’est ainsi, qu’oubliant ce qui est en arrière, nous courrons la course ayant en vue les promesses :

• Rien ne nous séparera de son Amour (Rom 8);

• Sa grâce nous est accordée jusqu’au moment où il apparaitra (1 pie 1 v 13);

• Notre corps mortel, infirme et qui se détruit jour après jour, ressuscitera glorieux (1 cor 15)

• Il nous a préparé une place (jean 14).

Le lion est rugissant, tenons ferme sur le roc de sa parole puisqu’aujourd’hui encore nous y avons accès librement. « Mes yeux verront la délivrance Que mon Sauveur m’accordera ; Aussi mon cœur plein d’assurance, En l’attendant, s’affermira ».