Méditation

Cette exhortation, jaillit du cœur de 2 prophètes Le premier, Osée, l’adresse aux 10 tribus d’Israël (le royaume du nord), le second Jérémie aux 2 tribus du royaume de Juda 150 ans plus tard. Dans les 2 cas l’exhortation ressemble à un dernier appelavertissement avant que le jugement de Dieu ne vienne stopper la folie d’un peuple qui malgré les appels, rappels, avertissements, cris d’alarmes adressés par les prophètes s’est enferré et enfermé dans sa révolte, l’idolâtrie, la compromissions au point de prendre position  : «  Non nous ne t’obéirons en rien de ce que tu nous as dit au nom de l’Eternel. Mais nous voulons agir comme l’a déclaré notre bouche...  »(2) Le Seigneur dans son immense patience lance encore cette invitation  : «Défrichez-vous un champ nouveau». Oui, vous avez cultivé le mal, mangé le fruit du mensonge; car tu as eu confiance dans ta voie, mais maintenant arrête de semer dans ces ronces et ces épines là et sème selon la justice - celle de Dieu et non ta propre conception - et selon ma miséricorde, celle qui dure à toujours. Les œuvres que Dieu a préparées pour nous – le peuple qui lui appartient, son église – ne consiste pas à être à la remorque de ce que fait le monde mais à défricher un champ nouveau, car notre Seigneur sait et connaît les temps qui viennent et ce qui devra être prêt dans 10 ans 15 ans et 50 ans pour accueillir de toutes les manières ceux et celles qu’il veut encore arracher comme des tisons du feu au milieu des temps et des situations de détresses que le monde connaît mais qui ne sont que les commencements. Alors irons-nous commander des sondages pour connaître les besoins et les attentes et les désirs du monde, ou irons-nous consulter le Dieu vivant, l’architecte et le constructeur pour entrer dans les œuvres qui nécessairement accompagnent la vie nouvelle que nous avons reçue. Que l’année 2017 qui s’ouvre soit pour notre communauté l’occasion de défricher le champ nouveau que le Seigneur nous propose. C’est un travail rude, peu gratifiant au commencement mais bientôt la perspective de semer dans une terre ameublie – des cœurs redevenus souples, parce que délivrés des racines d’amertumes et de non pardon – réjouira nos cœurs. Qu’il s’agisse d’annoncer la bonne nouvelle du royaume de Dieu  ; de soulager les pauvres de toute sortes de pauvreté - et d’abord nos frères en la foi - auprès de nous et au loin  ; de participer à la guérison et à la restauration de ceux qu’il a rachetés, pour en faire de véritables disciples  ; le travail ne manque pas dans son Royaume. Je souhaite à chacun de trouver en cette année qui s’ouvre, dans l’intimité avec son Sauveur et Seigneur, sa juste place au sein du corps que nous constituons. Puisque nous l’aimons soyons sûrs que toutes les circonstances qui jalonneront cette année, concourront à notre bien. Fraternellement en Lui. Votre pasteur, Robert GIBIER

(1) Osée 10 v 12 et Jér 4 v 3 (2) Jérémie 44 v 16 et 17